La préparation de ce congrès s’inscrit dans un contexte de bouleversements majeurs déjà à l’œuvre au sein de la FPT depuis plusieurs années:
- transferts de personnels de la FP d’Etat ;
- individualisation du rapport aux élus/employeurs ;
- inégalités de rémunérations d’une collectivité à l’autre ;
- baisse du pouvoir d’achat et tassement vers le bas des grilles ;
- introduction du CDI de droit public ;
- création du Régime Additionnel de la FP (RAFP) régime part capitalisation obligatoire.
- atteinte à l’unicité nationale de la FPT avec la création des « ratios de promus/ promouvables » localement en remplacement des quotas nationaux .
La nouvelle situation politique et sociale issue des élections présidentielle et législatives avec la formation du gouvernement Sarkozy /Fillon confirme une aggravation des attaques sur les services publics au détriment des besoins des usagers dans une logique ultra-libérale :
- non remplacement d’un départ à la retraite de fonctionnaire sur deux,
- limitation du droit de grève par le service minimum,
- démantèlement du code du travail avec le contrat de travail unique,
- autonomie - privatisation des universités…
- aggravation de la mise en concurrence des agents, en particulier dans nos catégories, instauration de la « culture de la performance » et d’un management agressif.
Conscient qu’il engage par là un profond bouleversement et un durcissement des rapports sociaux, le gouvernement cherche à prolonger sa légitimité électorale par un consensus social auquel le MEDEF apporte déjà sa caution.
A l’inverse, nous devons nous tourner vers les syndiqué-e-s et le salarié-e-s, pour préparer les batailles à venir dans les collectivités et obtenir de véritables avancées sociales.
La préparation et la tenue de notre congrès UFICT de 2008 doit y contribuer, en cohérence avec le congrès fédéral de février 2008.