La lutte contre la précarité peut se faire à chaque niveau. A la Ville de Lyon, nous avons mené une action en 2006, "à partie du constat que dans nos services nous côtoyons des collègues qui accomplissent des missions de Service Public alors qu'ils sont en situation de précarité. C'est le cas des contractuels, des saisonniers, des emplois à temps non complet et des vacataires.
Pour les contractuels, notre syndicat a été sollicité par des agents sur le non respect de la législation, sur l'iniquité entre les différents niveaux de salaires et de primes appliqués selon les Direction." (1)
Nous avons demandé "à la Direction Générale et aux élus de déclarer l'ensemble des postes vacants pour l'organisation des concours, de ne recourir aux contractuels qu'en cas de nécessité absolue dans la transparence et en respectant la législation sur les CDD, de permettre l'accès à de réelles préparations aux concours, de permettre aux agents en CDD de passer au moins 2 fois le concours et pour ceux qui le réussissent d'être titularisés sur leur poste, d'examiner au cas par cas la situation des agents précaires qui assurent depuis plusieurs années la continuité du service public et pour lesquels aucune situation statutaire n'est envisageable." (1).
(1)Extrait d'un article publié dans "l'autre reflet", journal de l'UGICT Ville de LYON de juin 2006
L'action individuelle du cadre est aussi possible, dans les recrutements mais aussi dans l'Organisation du Service Public, notamment avec la passation des marchés. En effet la précarité se rencontre aussi chez nos prestataires et nous pourrions introduire dans nos cahiers des charges des critères relatifs à l'emploi.
Je serais intéressée par des exemples concrets sur ce sujet, comme la mise en œuvre du nouvel art 5 du CMP sur la prise en compte du Développement Durable, l'introduction de critères sur l'emploi.