avis perso

le constat de la situation actuelle est affligeant en effet aux postes à responsabilité le nombre de femmes est en général moins important: direction générale, directions, chef de services...
il faut apporter des chiffres pour confirmer cet état des lieux.
comment nous opposer à cette situation:
défendons le statut (certe il faut l'améliorer, mais utilisons ce qu'il contient d'acquis):
-le concours doit rester le moyens d'accès à la fonction publique il garanti l'inscription sur une liste d'aptitude quelque soit le sexe, il faut obtenir l'obligation d'affectation (pb libre administration des C.L.)
- les promotions doivent être tarités avec plus de transparence, sans que les collectivité puissent ajouter des critères locaux à ceux des centres de gestion.
- les recrutements et affectations devraient se éraliser dans un cadre paritaire et non avec des commissions de recrutement ou avec le recours à des chasseurs de têtes.
Soit un ensemble de conditions statutaires, collectives, transparantes qui ne necesssite pas une intervention de discrimination positive ou d'individualisation.

Hélas ! le sexisme, comme le racisme, est difficile à combattre, parce que difficile à prouver. Personne ne te dira que tu n'es pas retenue pour une promotion ou un poste à responsabilités parce que tu es une femme et qu'on préfère un homme.
Un moyen à utiliser : relever et noter sans relâche les cas où un homme a été préféré à une femme, faire des statistiques, les rendre publiques....un boulot de petite fourmi, fastidieux et quasi impossible dans les grandes collectivités, mais quoi d'autre ?
Notons aussi les pressions dans certains services sur les femmes qui prennent "trop" de jours pour enfant malade (alors que c'est un droit), ou qui ne ménagent pas les sarcasmes contre les pères qui en prennent (alors que c'est un droit aussi, trop souvent négligé) : à pointer et dénoncer sans modération. Dans ce domaine, c'est souvent les petits gestes au quotidien qui feront avancer les choses.