Les chartes et protocoles sont ils d'autres choses que des bons sentiments? Si le cadre statutaire reste la référence, des outils nécessitent de le défendre et de l'actualiser. Pour exemple, L'introduction du droit de refus et d'alternative dans la FP ne se fera pas sans des propositions de l'ensemble des collectivités établies dans le cadre de négociations.
Mais il y a un deuxième acte comme pour la décentralisation a la rédaction d'une charte et à sa signature, c'est le résultat de son application et les répercussions pour les salariés.
Si des collectivités se laissent tentées par de belles paroles, il est avant tout de notre responsabilité de faciliter la mise en oeuvre..
Nous devons préparer des actes d'engagement de type protocole d'accord ou échéancier (exemple 10 engagements de la collectivité avec échéancier). Cette opération doit, à mon avis, s'effectuer dans un deuxième temps pour ne pas les effrayer... mais déjà préparée.
Si le premier acte comporte un gros effort de consultation, le deuxième portera davantage sur la négociation.
Dans le cas où ce deuxième acte ne serait pas concrétisé, nous en resterions à un échange de bon sentiments...
Mais, quoi qu'on en dise, ce sera toujours mieux que de ne rien faire. Contribuer au renouvellement du management, fournir un levier contre le défaitisme, n'est-ce pas un défi que tout cadre CGT souhaite relever ?
UFICT Territoriaux Toulouse Olivier Darasse